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LES MONUMENTS DE TUNISIE
mardi 10 novembre 2015
Sbeïtla et Makthar
samedi 7 novembre 2015
Dougga
Bienvenue à Dougga
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Arc de Sévère Alexandre |
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Maison romaine |
Temple de Mercure |
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monument le plus célébre a djerba
bienvenue à Djerba
Djerba est connue depuis l'Antiquité. A l’époque phénicienne, elle dépendait de Carthage qui y fondait plusieurs comptoirs dont le plus célèbre est Méninx.
A l’époque romaine, Djerba abrita trois centres urbains principaux. L'un d'entre eux, dont le nom moderne est Henchir Bourgou, a été découvert à proximité de Midoun Un deuxième centre, sur la côte sud-est, est un important site de production de colorants à base de murex. De substantielles quantités de marbre coloré découvertes sur place témoignent de la richesse de ce centre. Un troisième centre important, probablement l'ancienne Haribus, se trouve sur la côte méridionale à proximité du village de Guallela.
Des fouilles archéologiques menées entre 1996 et 2000 ont révélé 250 sites archéologiques incluant de nombreuses villas puniques et romaines.
De nombreuses mosquées subsistent de la période médiévale, dont les premières datent du XIIème siècle, ainsi que deux forts imposants.
Djerba est marquée par une forte densité de mosquées qui ont assumé au cours des siècles, dans la vie des habitants de l'île, des fonctions aux multiples dimensions. En effet, outre sa vocation de centre de culte, la mosquée accueillait des étudiants, venait en aide aux nécessiteux, servait de lieu où on tranchait les litiges… Dans les périodes de guerre ou d’invasions, elles se transformaient rapidement en un lieu de refuge, où on se retranchait pour se défendre. Chaque mosquée à Djerba est unique et différente. On en cite quelques une des plus célèbres :
les monuments les plus célébre
DE DJERBA
Mosquée Bou Messouer ou Ejjâmaa El kébîr
Situé à El hachen au nord de l’île. C’est la plus ancienne mosquée de Djerba, datant du Xème siècle, et l’une des plus importantes. Cet édifice a joué un important rôle religieux et éducatif et a contribué à la formation de plusieurs sommités théologiques, adeptes de la Wahbiyâ El Ibadhiyâ.La mosquée se compose de différentes unités architecturales dont on distingue une salle de prière, une cour avec portique, une salle d’ablution, une chambres des enseignants et des étudiants, et des mihrab extérieurs indiquant la direction de la Mecque.
La mosquée Fadhloun
Ce monument se trouve aux abords de khazroun, au nord-est de l’île. Il date probablement du XIVème siècle.Il se compose d’une salle de prière, une cour, une salle d’ablution, une école coranique, des annexes intérieures, une boulangerie et un moulin à grain.
La mosquée welhi
Il s’agit d’une mosquée située à Wed Zébib, au sud de l’île, qui existait depuis le XIVème siècle, comme l’atteste certaines sources historiques.Elle se compose de différentes unités architecturales dont on distingue une salle de prière, une cours avec portique, une salle d’ablution et une partie enterrée présentant un espace de prière.
Mosquée Tejdît
Situé à Fatou, au nord de l’île, non loin de la côte. Il remonte à la période d’avant l’année 1497-1498. Les caractéristiques défensives de son architecture nous renseignent sur les mosquées fortifiées qui jouaient un rôle important dans le système défensif de l’époque.Cette mosquée se compose de différentes unités architecturales dont on distingue une salle de prière, une cours, une école coranique, une salle d’ablution et d’autres annexes.
Un voyage à la Ghriba
Cette synagogue possède l'une des plus anciennes Torah du monde. Chaque année, 33 jours après la Pâque juive, se tient un pèlerinage auquel participent des fidèles de toute l'Afrique du nord. En 2002, un attentat meurtrier revendiqué par Al Qaïda a tristement assombri la notoriété de la Ghriba.
Informations pratiques
9 km d'Houmt Souk.
Ouverte à la visite tous les jours sauf le samedi. L'entrée étant libre, il est recommandé de faire un petit don.
Que de plaisir à déambuler dans les rues ombragées d'Houmt souk, la
capitale de l'île ! Les maisons blanches et les places fleuries de
bougainvilliers dégagent un calme qui nous rappelle qu'Ulysse lui-même a
failli ne jamais repartir de cette charmante île.
Très réputés, les souks d'Houmt Souk sont un petit labyrinthe de galeries couvertes dans lesquelles foisonnent diverses échoppes. Tissus, tapis, souvenirs touristiques mais aussi ateliers d'orfèvrerie jalonneront ça et là votre parcours. Ne manquez pas le souk des bijoutiers, c'est le plus remarquable de tous !
A côté des souks, partez à la découverte des fondouks. Ces édifices, appelés caravansérail, accueillaient les marchands de passage ; ils servaient à la fois d'entrepôt, de magasin pour vendre les marchandises et d'auberge pour ces commerçants nomades. Aujourd'hui, la plupart a été reconverti en hôtel. Construits autour d'une cour carrée et souvent avec un puits au centre, les fondouks possédaient à l'étage une série de cellules. Pour voir un joli fondouk, rendez-vous à l'hôtel Arisha (place Arisha) ou celui de la Marhala (rue Moncef bey).
Les mosquées d'Houmt Souk valent aussi le coup d'oeil, même s'il n'est pas possible de les visiter. La mosquée Sidi Ibrahim el Jemni avec son toit pentu, la mosquée des Turcs au grand minaret de style ottoman et la mosquée des Etrangers constituent les exemples les plus intéressants.
Enfin, le fort Ghazi Moustapha ou Borj el Kébir, situé sur le port, fut érigé par le sultan Abou Farès au XVème siècle. Les Espagnols s'y réfugièrent en vain en 1560 et y furent massacrés. Du chemin de ronde, vous aurez une belle vue sur les alentours.
Informations pratiques
Le fort Ghazi Moustapha ou Borj el Kébir
Ouvert tous les jours sauf le vendredi, de 8h à 18h30 en été et de 9h à 17h en hiver.
Entrée payante.
Très réputés, les souks d'Houmt Souk sont un petit labyrinthe de galeries couvertes dans lesquelles foisonnent diverses échoppes. Tissus, tapis, souvenirs touristiques mais aussi ateliers d'orfèvrerie jalonneront ça et là votre parcours. Ne manquez pas le souk des bijoutiers, c'est le plus remarquable de tous !
A côté des souks, partez à la découverte des fondouks. Ces édifices, appelés caravansérail, accueillaient les marchands de passage ; ils servaient à la fois d'entrepôt, de magasin pour vendre les marchandises et d'auberge pour ces commerçants nomades. Aujourd'hui, la plupart a été reconverti en hôtel. Construits autour d'une cour carrée et souvent avec un puits au centre, les fondouks possédaient à l'étage une série de cellules. Pour voir un joli fondouk, rendez-vous à l'hôtel Arisha (place Arisha) ou celui de la Marhala (rue Moncef bey).
Les mosquées d'Houmt Souk valent aussi le coup d'oeil, même s'il n'est pas possible de les visiter. La mosquée Sidi Ibrahim el Jemni avec son toit pentu, la mosquée des Turcs au grand minaret de style ottoman et la mosquée des Etrangers constituent les exemples les plus intéressants.
Enfin, le fort Ghazi Moustapha ou Borj el Kébir, situé sur le port, fut érigé par le sultan Abou Farès au XVème siècle. Les Espagnols s'y réfugièrent en vain en 1560 et y furent massacrés. Du chemin de ronde, vous aurez une belle vue sur les alentours.
Informations pratiques
Le fort Ghazi Moustapha ou Borj el Kébir
Ouvert tous les jours sauf le vendredi, de 8h à 18h30 en été et de 9h à 17h en hiver.
Entrée payante.
mardi 3 novembre 2015
troisième article
Bonjour à tous !
Parmi les nombreuses constructions antiques persistantes de nos jours, certaines sont encore fonctionnelles. L’une des plus intéressantes est l’aqueduc reliant Zaghouan à Carthage, permettant l’adduction d’eau vers les Termes d’Antonin. Partons à la découverte de cet ouvrage rénové récemment.
La visite débute à Zaghouan, où se trouve la principale source captée.
Il est également possible de venir depuis Hammamet et Nabeul, en 1h.
Dans Zaghouan, suivre les panneaux « Temple des Eaux », depuis le rond-point du Magasin Général. Il y a environ 2 km, faisables à pied ou en voiture. La route grimpe au-dessus de la ville, en passant devant la Garde Nationale puis devant le siège du gouvernorat. Après quelques zig-zag au milieu des cyprès, on arrive au niveau du Temple des Eaux.
En effet, le massif s’élève au dessus des plaines environnantes. Les nuages s’accrochent facilement aux pentes, les pluies sont donc relativement importantes sur les flancs du Djebel.
L’autre particularité du massif réside dans sa géologie : il est composé de calcaires datant du jurassique. Ces roches, sous l’action de l’eau, se dissolvent, formant un véritable gruyère souterrain. Ainsi, de nombreux gouffres existent dans le djebel et sont explorés par les spéléologues. L’eau s’y infiltre et ressort au niveau de quelques points stratégiques.
Dans le cas du Temple des Eaux, une faille permet de drainer les eaux, créant la source. Les spéléologues des clubs de Zaghouan s’activent dans ce secteur, dans l’espoir de trouver un accès à un réseau actif. Sans succès pour le moment…
La source est toujours visible au niveau du Temple des Eaux. L’eau se situe environ 17m sous la plaque protégeant l’accès aux galeries de captage.
Cet espace a fait l’objet d’un programme de restauration important ces dernières années. Sa visite est devenue très intéressante. Le Grand Temple possède en effet une architecture très bien conservée. Il ne manque que les statues qui ornaient les portiques, transférées au Musée du Bardo.
D’autres structures sont encore presque intactes, comme le Petit Temple (probablement destiné à l’alimentation en eau de Ziqua, l’ancêtre de Zaghouan) et le Grand Bassin.
En se baladant dans la région, on pourra tomber sur des vestiges du complexe hydraulique. Par exemple, au niveau du village de Bent Saïndane, la ramification venant d’Aïn Jouggar traverse l’oued Gouissate. Un bel aqueduc a été construit pour franchir la vallée.
Aucune indication ne signale cet ouvrage. La surprise est totale au détour d’une piste…
Son état de conservation est impressionnant. Il est intéressant d’observer sa construction. En effet, chaque partie des arches est réalisée avec une roche spécifique. Les bases sont en calcaire, compact et résistant. La partie supérieure est en marne, plutôt imperméable afin de diminuer les fuites. Par ailleurs, on trouve de nombreux fossiles dans ces matériaux, comme cet oursin :
Enfin, vous longerez sur plusieurs kilomètres l’aqueduc sur la route reliant Zaghouan à Tunis.
Les arcades sont spectaculaires notamment entre Oudhna (site archéologique très intéressant dont je vous conseille la visite lors du retour vers Tunis) et Mohammedia, suspendues à une vingtaine de mètres.
De nombreux vestiges sont visibles à Tunis (Bab Saadoun) et à Carthage, bien entendu. Les eaux étaient récoltées dans les immenses citernes de la Maalga et permettaient l’alimentation des Thermes d’Antonin. Nous en parlons dans l’article consacré au site archéologique de Carthage.
Enfin, sachez que l’ensemble du complexe hydraulique figure depuis février 2012 dans la liste indicative des sites exceptionnels proposée par la Tunisie auprès de l’UNESCO.
Bonne visite !
Parmi les nombreuses constructions antiques persistantes de nos jours, certaines sont encore fonctionnelles. L’une des plus intéressantes est l’aqueduc reliant Zaghouan à Carthage, permettant l’adduction d’eau vers les Termes d’Antonin. Partons à la découverte de cet ouvrage rénové récemment.
La visite débute à Zaghouan, où se trouve la principale source captée.
Venir à Zaghouan
Pour s’y rendre, depuis Tunis : prendre la route de Zaghouan, tout simplement (c’est indiqué dès la sortie de Tunis en direction d’Hammamet). Compter environ 1h de route.Il est également possible de venir depuis Hammamet et Nabeul, en 1h.
Dans Zaghouan, suivre les panneaux « Temple des Eaux », depuis le rond-point du Magasin Général. Il y a environ 2 km, faisables à pied ou en voiture. La route grimpe au-dessus de la ville, en passant devant la Garde Nationale puis devant le siège du gouvernorat. Après quelques zig-zag au milieu des cyprès, on arrive au niveau du Temple des Eaux.
La source
Connue depuis toujours, cette source (aïn en arabe) sort par une faille au niveau du Temple des Eaux. La présence de cette source dans ce secteur s’explique par le positionnement et la nature du massif de Zaghouan (1295 m).En effet, le massif s’élève au dessus des plaines environnantes. Les nuages s’accrochent facilement aux pentes, les pluies sont donc relativement importantes sur les flancs du Djebel.
L’autre particularité du massif réside dans sa géologie : il est composé de calcaires datant du jurassique. Ces roches, sous l’action de l’eau, se dissolvent, formant un véritable gruyère souterrain. Ainsi, de nombreux gouffres existent dans le djebel et sont explorés par les spéléologues. L’eau s’y infiltre et ressort au niveau de quelques points stratégiques.
Dans le cas du Temple des Eaux, une faille permet de drainer les eaux, créant la source. Les spéléologues des clubs de Zaghouan s’activent dans ce secteur, dans l’espoir de trouver un accès à un réseau actif. Sans succès pour le moment…
La source est toujours visible au niveau du Temple des Eaux. L’eau se situe environ 17m sous la plaque protégeant l’accès aux galeries de captage.
Le Temple des Eaux
Cette source est donc captée depuis l’an 130 après JC environ. C’est l’empereur Hadrien qui lança les travaux de construction et édifia un Temple au niveau de la source principale.Cet espace a fait l’objet d’un programme de restauration important ces dernières années. Sa visite est devenue très intéressante. Le Grand Temple possède en effet une architecture très bien conservée. Il ne manque que les statues qui ornaient les portiques, transférées au Musée du Bardo.
D’autres structures sont encore presque intactes, comme le Petit Temple (probablement destiné à l’alimentation en eau de Ziqua, l’ancêtre de Zaghouan) et le Grand Bassin.
L’aqueduc vers Carthage
Dès sa construction, le captage de la source était destiné à l’alimentation en eau de Carthage. Il a donc fallu acheminer les eaux vers la ville. Ainsi, des travaux colossaux ont été entrepris. Imaginez donc :- un total de 132 km de réseau, tantôt aérien (aqueduc), tantôt souterrain
- deux ramifications : une venant de Zaghouan, l’autre venant d’Aïn Jouggar, plus au sud
- quatre sources captées : deux à Zaghouan, deux à Aïn Jouggar
- un débit estimé à 30 000m3/jour
- réalisé au IIème, réutilisé aux Xème, XIIIème et XIXème siècle. Certaines portions sont encore utilisées de nos jours
En se baladant dans la région, on pourra tomber sur des vestiges du complexe hydraulique. Par exemple, au niveau du village de Bent Saïndane, la ramification venant d’Aïn Jouggar traverse l’oued Gouissate. Un bel aqueduc a été construit pour franchir la vallée.
Aucune indication ne signale cet ouvrage. La surprise est totale au détour d’une piste…
Son état de conservation est impressionnant. Il est intéressant d’observer sa construction. En effet, chaque partie des arches est réalisée avec une roche spécifique. Les bases sont en calcaire, compact et résistant. La partie supérieure est en marne, plutôt imperméable afin de diminuer les fuites. Par ailleurs, on trouve de nombreux fossiles dans ces matériaux, comme cet oursin :
Enfin, vous longerez sur plusieurs kilomètres l’aqueduc sur la route reliant Zaghouan à Tunis.
Les arcades sont spectaculaires notamment entre Oudhna (site archéologique très intéressant dont je vous conseille la visite lors du retour vers Tunis) et Mohammedia, suspendues à une vingtaine de mètres.
De nombreux vestiges sont visibles à Tunis (Bab Saadoun) et à Carthage, bien entendu. Les eaux étaient récoltées dans les immenses citernes de la Maalga et permettaient l’alimentation des Thermes d’Antonin. Nous en parlons dans l’article consacré au site archéologique de Carthage.
Enfin, sachez que l’ensemble du complexe hydraulique figure depuis février 2012 dans la liste indicative des sites exceptionnels proposée par la Tunisie auprès de l’UNESCO.
Quelques infos pratiques complémentaires
Zaghouan est une excellente base arrière pour découvrir la région :- Le djebel Zaghouan est idéal pour pratiquer les activités de montagne comme l’escalade, la spéléologie, le canyon, le VTT… Pour plus d’informations, je vous conseille de contacter mes amis de l’Association Escalade Spéléologie de Zaghouan (Site web, page Facebook)
- De nombreuses randonnées sont possibles sur le djebel, nous en présentons quelques-unes sur le site (Pic Zaghouan par Bougabrine, par Sidi Mediene, le Col Vert…)
- Plusieurs sites archéologiques intéressants se trouvent à proximité : Oudhna, Thuburbo Majus, Djebel Oust par exemple.
- N’hésitez pas également à passer un peu de temps dans le centre ville de Zaghouan, à chercher les multiples fontaines par exemple. Profitez-en faire une pause dans une patisserie et repartir avec quelques kaak warka, succulents
Bonne visite !
L’amphithéâtre d’El Jem Les bassins des Aghlabides La grande mosquée de kairouan
L’amphithéâtre d’El Jem
L’amphithéâtre d’El Jem c’est le monument romain d’Afrique du Nord,qui représente l’une des plus formidables réalisations léguées par les Romains à la Tunisie. Son importance est telle qu’il arrive en troisième place après le Colisée de Rome et l’amphithéâtre de Capoue. Cet imposant monument de forme elliptique, qui fait 148 m de longueur sur 122 m de largeur, s’élève à une hauteur qui atteint 36 m. Il renferme à ce jour des arcades disposées sur trois niveaux, des galeriessouterraines et des colonnes.
À l’intérieur de l’amphithéâtre, quelques escaliers et gradins, dont la hauteur atteignait jadis plus de 30 m et qui pouvaient accueillir plus de 30 000 spectateurs, subsitent encore. La pierre utilisée pour la construction de l’amphithéâtre était de la nature d’un grès très friable, formé sur les côtes situées à moins de 50 km d’El Jem.
Les Thydristains pouvaient s’y divertir en regardant des spectacles en tous genres tels que des combats de gladiateurs et de fauves. C’est presque sans effort que vous imaginerez les hurlements des bêtes féroces mêlés à ceux des milliers de spectateurs venus saluer l’empereur et vibrer au son des glaives des gladiateurs jouant leur vie dans l’arène. Aujourd’hui, l’amphithéâtre accueille chaque été, d’une manière plus pacifique, un Festival de musique symphonique.
Les bassins des Aghlabides
Les bassins des Aghlabides sont un monument historique tunisien situé à Kairouan. Il fut construit entre 859 et 863 par le souverain aghlabide Ibrahim Ier ibn al-Aghlab.
Ce monument se trouve à côté du bâtiment abritant les locaux . Du haut de la terrasse, vous aurez un excellent point de vue sur le bassin.
visitez kairouan
Reconstruit trois fois par:
Hassan Ibn Nooman (703 Ap JC ) Bishr Ibn Safouan (724-728 Ap JC ) Yazid Ibn Hatem (774 Ap JC).
Bishr Ibn Safouan a construit aussi le minaret (le plus vieux du monde 31m50 de haut et 10m50 de large) utilisé pour l'appel à la prière et comme tour de guet.
La grande mosquée de kairouan
De tous les monuments de la ville, voir du pays, la Grande Mosquée demeure le plus visité. Il S’agit de la décoration intérieure : une véritable explosion de motifs géométriques et floraux taillés dans le marbre fin qui décore la façade du mihrâb, la niche qui indique la direction de la Mecque, ou gravés dans les panneaux de bois précieux qui composent le minbar, chaire pour le prêche.
La première mosquée fut construite en 670, soit l’année de la fondation de la ville. Reconstruite quelques années plus tard et de nouveau à la fin du VIIIe siècle, on lui doit sa forme actuelle à une ultime reconstruction qui s’acheva au milieu du IXe siècle sous la dynastie des Aghlabides.
Depuis cette époque, la Grande Mosquée fut restaurée à maintes reprises.
Si bien que son excellent état présent ne laisse pas supposer que ce magnifi que édifi ce s’avère la plus ancienne mosquée du Maghreb.
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